Françoise Uberall, Psychologue à Plobsheim

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Françoise Uberall, Psychologue à Plobsheim

Françoise Uberall
Psychologue à Plobsheim

LE PSY S’ATTACHE-T-IL A SES PATIENTS ? (et la réponse pour moi est : oui)


La relation entre le psychothérapeute est son patient est singulière : déontologiquement, le thérapeute ne doit pas franchir les limites professionnelles, et l’amitié n’a pas sa place dans une relation thérapeutique.

Souvent, la relation avec le thérapeute est vue comme « distante », le « psy » se contentant d’écouter ce que lui dit son patient sans trop intervenir. C’est vrai surtout pour la psychanalyse.

S’il est vrai que le thérapeute doit rester objectif pour pouvoir faire son travail d’écoute correctement, sans être impliqué émotionnellement, la réalité c’est qu’un lien fort se crée.

Comment pourrait-il en être autrement ? Le patient se livre entièrement. Il dévoile sa vie, ses émotions, ses peurs, sans tabou. Il s’en remet à « son » psy.

Il n’est (il ne m’est en tout cas) pas possible de rester « en dehors » ou indifférent. Oui il m’arrive d’avoir les larmes aux yeux quand ce qui est relaté est dramatique ou fait écho à ce que j’ai pu vivre, et oui la joie que je ressens lorsqu’un de mes patients est heureux ou fait des progrès est sincère.

Je considère que je ne serais pas une bonne thérapeute si je n’avais pas d’empathie. Je considère que mes expériences personnelles et professionnelles sont un atout dans ma pratique, de même que mes émotions.

Je ne prétends ni être parfaite, ni jamais douter, ni n’avoir jamais eu de difficultés ou de souffrances personnelles. Au contraire, ces difficultés résolues grâce, notamment, à la psychothérapie m’ont fait grandir. Elles m’ont fait bien me connaître, et aussi savoir que l’avenir peut être lumineux après une thérapie.

Bien entendu, il me faut être vigilante et interroger en permanence mes projections : il s’agit de la vie du patient, de ses émotions et de ses réactions, et non pas de ma vie même s’il peut y avoir des similitudes. Ce qui est ou a été vrai pour moi ne l’est pas pour lui. Les questions que je pose, même si elles peuvent être parfois dictées par mon expérience personnelle doivent toujours n’être qu’une piste pour avancer et je ne dois pas enfermer le patient dans un schéma qui m’est propre.

C’est un travail pour moi de réfléchir à ce qui est dit, au transfert établi par le patient, mais aussi à mon « contre transfert ». Tout est important pour savoir ce qui se joue dans mon cabinet.

Mais la relation n’est pas qu’intellectuelle, loin s’en faut. Il y a l’émotion qui entre en ligne de compte car, dans ce lieu où la confiance s’installe petit à petit, où la relation est vraie, sans jugement et sans tabou, je prends un vrai plaisir à retrouver mes patients chaque semaine.

 


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